travail jeune chevaux

Des étangs aux terres et des terres aux étangs.
Souvent devant, hors de vue mais à portée d'oreilles souvent, elle revient trempée, souillée, haletante se couchant le temps d'une cueillette...

Pas facile d'obtenir une marche silencieuse !
Gardienne pourtant, avertissant de la moindre perception, je sais reconnaître à sa voix si des marcheurs, cueilleurs sont au loin ou bien si nous avons affaire à un animal aux alentours.

La sittelle a marqué son repas sur un bon vieux chêne tandis que j'admire un superbe merisier !

Apollon va bientôt revenir parmi nous...

Nous poursuivons notre sortie de fin d'après midi...La voiture nous permet de gagner du temps...
Nous quittons ce village, passons Moiremont pour nous rendre aux pieds des pieds de mouton...Autre partie d'histoire, la Première entre guillemets bien sûr...Marie Andrée me montre un obus...Il y en a pas mal et pour vous je pose mon pied dessus, chose à éviter, pour donner une mesure...Mais revenons à nos champignons !
La sortie permet de se familiariser avec les champignons, la couverture du sol. Je suis content de constater que mon amie distingue mieux les bons des mauvais...Félicitations. Une chose que j'aime aussi, c'est de pouvoir admirer tant les champignons mortels que les adorables pieds de moutons. Ils sont encore petits, nous en cueillons pas mal de beaux tout de même !
J'en profite pour faire remarquer que les pires côtoient les meilleurs tout en respectant, en observant la beauté de ces champignons. Pas de nuisible ! J'ai tout de même pu remarquer la trace d'humain juste avant nous...Pour ma part, j'aime me faire discret, ne rien laisser ou détruire sur mon passage....Chaque sortie est l'occasion d'éveiller nos sens, sentir la vie qui nous entoure...

Pendant que j'écris ces ligne, Pégase se promène au dessus de la maison, le Cygne accompagné du Dauphin et de la Lyre sont juste au dessus de la route tranquille du village. Je sais que vers 5 heures, Orion et le Taureau auront pris la place de Pégase...

Deux rues - la rue Haute et la rue Basse -, à leur croisement l'église et au fond le lavoir. Voilà une brève mais fidèle description du village du Chemin. Cette petite bourgade située non loin de Givry-en-Argonne doit son nom à ce qu'elle représentait un point de passage des rois de France qui voulaient se rendre en Lorraine : c'était le chemin. Encaissé dans la forêt argonnaise, le village est entouré d'étangs privés tous très poissonneux. Certains en font même un véritable marché. En dehors de cela, et malgré sa petite taille, Le Chemin brille par son artisanat encore très présent. À l'origine un village de bûcheron, il s'est peu à peu converti à l'élevage comme la plupart des hameaux alentour. On y trouve encore par exemple un ébéniste. Détruit durant le 15e siècle par des conflits au sujet de l'abbaye de Beaulieu, Le Chemin fut rebâti 1 km à côté de son premier emplacement. L'église, construite en 1545, entièrement en bois, représente le point de départ de ce village. Celui-ci s'étend sur deux rues avec au fond de l'une des deux un lavoir à côté duquel se trouve une fontaine représentant Saint Claude, patron du Chemin. On peut trouver deux autres fontaines dans le village : celle de Saint Vincent et celle de Sainte Geneviève. L'église a connu quelques modifications comme le déplacement du clocher autour du 18e siècle mais a su garder son aspect d'antan. On remarque très vite en arpentant ces rues que beaucoup de maisons sont à colombages, ce qui permet d'admirer l'ossature en bois des bâtisses. Les habitants du Chemin ont souhaité respecter l'identité de leur village et de ses maisons. Le bois y est d'ailleurs omniprésent. Quand on demande à ces mêmes habitants de décrire Le Chemin, les premiers mots qui leur viennent à l'esprit sont « charmant », « convivial » ou encore « paisible ». C'est bel et bien le genre de village où il fait bon vivre. Cédric LEROY
Un petit clin d'œil ajouté dans ces photos...

Indice...C'est bien un arbre...