
Un groupe très bruyant attire notre attention.

Observer le silence également. Les suivre des regards comme des êtres sensibles, craintifs, fragiles et pourtant qui nous viennent de si loin.

Nous voulons gagner la forêt, aller à la rencontre de la héronnière, là où nichent les hérons.
D'autres animaux, moins bruyant, silencieux presque, mais tout aussi visible parfois.
Des traces de leurs activités récentes attirent Dune. La terre est plus noire.
Les pluies, la neige fondue nous la rende collante, cette terre noire traversée de fossés remplis maintenant et dont nous devons trouver quelques troncs gisant, pas trop pourris non plus, pour traverser.


L'eau semble fuir ces surfaces travaillées. la belle lumière et la clarté de l'eau nous révèlent les départs des ragondins sous la berge.

Les sangliers sont venus par ici aussi.
Les cygnes, nous les retrouveront de l'autre côté de la forêt, dans un autre étang.

La brume ajoute sa touche théâtrale presque...
Il fait déjà chaud et nous gardons la marche active.

Le sorbier nous offres ses fruits rouge, ses teintes vives dans ces ocres.
Les fruits pourrissent lentement, beaucoup sont déjà ternis par le temps et le gèle ne les retiens plus.
Le gèle a fondu et la neige, par endroit, là où le soleil s'interdit l'accès, la neige semble crier leur témoignage.
Les héronnières sont plus loin.
Des hérons trahissent leur présence par leur fientes caractéristiques, à l'affût, tout en haut des chênes protégeant ces étendues de natures magnifiques.